Oyo petits êtres du web ! L’autre jour on m’a invité à aller à une vente aux enchères. J’m’en vais vous conter mon expérience de total amateur parmi le monde des objets anciens et autres curiosités.
Encore un matin !
Il était une fois un petit polisson, qui avait Mimi comme surnom.
Un jour en fin de semaine, Mimi était à la peine
Car sa journée à peine commencé, qu’il se faisait déjà chier.
Cela aurait pu être bien long si de bonnes âmes ne le voulaient pas comme compagnon.
« Où m’emmenez vous ? » demanda le garçon, « A la plage, en forêt, vers quelle attraction ? »
Mais c’est un peu dépité qu’il apprit la vérité,
Car là où il va est loin de la mer, puisqu’on l’emmène à une vente aux enchères…
Porté par le fatalisme, Mimi reconnaitra l’altruisme,
Car l’important était d’avoir été convié pour pouvoir passer une bonne journée.
Arrivé dans une grande salle au matin, Mimi constata l’étendu du machin.
Un peu comme une brocante, on y trouve moult objets en vente.
Des petites choses aux plus grandes, du dé à coudre à l’armoire normande,
Il faut fouiner les stands pour trouver valeur marchande.
Des meubles, des livres, des tableaux, il y a du moche et même du beau.
Pas d’odeur de rance pourri mais c’est le plus souvent des vieilleries.
Pour celles et ceux qui aiment l’ancien, les ventes aux enchères c’est pas rien.
Il arrive de rencontrer dans un carton, des objets plus récents pour vieux cochons.
Notant les numéros sur les étiquettes, comme s’il faisait ses petites emplettes,
Mimi repéra deux ou trois objets: théière, table et affiche de ciné.
Et c’est après une bonne heure passée, que midi se fit sonner.
Mimi n’avait pas vraiment réalisé, que c’était l’après midi que cela se jouait.
Game of enchères
Le temps d’ingurgiter des frites, qu’il fallait revenir pour la suite.
Gros noob en la matière, il ne savait pas vraiment quoi faire,
Car à l’entrée, un attroupement, pour une inscription très certainement.
Mimi se mit à suivre les connaisseurs, pas toujours de première fraicheur.
Carte d’identité en main, on n’est pas dans un moulin.
« Tu veux acheter, donne tes coordonnées.
Tu ne peux pas payer, t’inquiète on sait où tu es. »
Mimi se verra attribué le numéro 80, sur sa plaquette à lever au moment opportun.
La salle a changé de morphologie, des sièges rouges ont été mis.
L’attraction va commencer à l’heure, sous les coups de marteau du commissaire priseur.
Celui ci ambiance le show, en étant souvent rigolo.
Mimi se surprend à suivre avec entrain, les règlements de compte à coup de lever de mains.
Les prix s’envolent, c’est vivant et drôle.
Mimi pensait s’ennuyer, mais il attend pour batailler.
Le commissaire cherche une utilité à l’inutile, l’assistance est prise à parti et jubile.
On entent souvent « ça brule bien », c’est son argument qui revient,
Jusqu’à ce que quelqu’un, poussé par le malin, lève la main et paye pour rien.
Les objets défilent, certains partent par coups de fil.
Qui sont ces inconnus au téléphone, qui n’hésitent pas à mettre la somme ?
Puis vient le moment tant attendu, où il va falloir avoir le bras tendu.
La théière s’échappe, Mimi ne passe pas le cap.
L’affiche est trop chère de base, la mettre dans le salon était naze.
La table est à portée, encore faut-il gagner!
C’est un duel qui s’engage, zut flute nom d’un fromage!
« Le prix grimpe, allez, fais pas n’imp! »
L’adversaire hésite, il cogite!
Sortons le regard de braise, ça va le mettre mal à l’aise.
Mimi est dernier enchérisseur, il l’emporte, c’est lui le meilleur !
Il va pouvoir observer son gain, il sera mieux une fois peint.
30 euros c’est pas grand chose, le prix d’une victoire sans ecchymose.
Bilan
Quoiqu’il en soit, Mimi fut joie.
La journée est passée, il en ressort tablé.
Et c’est parce qu’il a aimé l’épilogue, qu’il en fait un article de blog.
Il y retournera avec plaisir, comparé à ebay c’est moins pire.
Car aux ventes aux enchères, c’est moins austère,
Il y a de bonnes affaires à faire, surtout à 150€ l’utilitaire…
Hihi je tacherai de mettre à jour lorsqu’elle sera peinte.