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Hypersensibilité, un mot sur des maux (partie 5)

Amis neurotypiques et neuroattypiques, oyo. Prêt pour la dernière ligne droite ? Dans la partie 4, je vous ai parlé cœur. Ici je vais vous parler tête, de ce qu’on fait de ces connaissances, sur ce que le haut potentiel va devoir travailler pour mieux vivre et sur ce qui reste à comprendre des autres, avant de conclure. Roule ma poule.  8)

 

Reprendre la main

Batman

Ce n’est pas simple de se retrouver au volant de la Batmobile lorsqu’on croyait conduire une Berline familiale. Elle en a sous le capot, elle automatise plein de choses et en même temps elle a d’autres gadgets à maîtriser. Elle est rapide, répond au quart de tour, mais elle monte facilement dans les tours, elle patine si on conduit brusquement, et elle consomme plus.

 

Alors si on n’a pas conscience du bolide, normal de se retrouver sans cesse dans le fossé. Jusqu’au moment où on apprend à mieux utiliser ses capacités, et enfin reprendre le contrôle. Alors on fera moins peur, on saura mieux partager un bout de route, sur de plus longue distance. Et cela tout en véhiculant de belles valeurs et de l’originalité quitte à bousculer de temps en temps les autres véhicules pour pouvoir avoir sa place sur le parking sans devoir se contenter d’une place isolée.

On a tous nos défauts

 

Plus la peine alors de grimer le véhicule pour le faire passer pour autre chose. Assumons. Fataliste, on ne cherchera plus à rouler « comme tout le monde », même si ça mettra du temps pour l’intégrer. Il va falloir cependant respecter les réglementations. Même si on est plutôt fait pour être sur un circuit fun à chicanes, on roule souvent sur de longues et ennuyeuses départementales toutes droites. Et si on ne veut pas se retrouver à la fourrière, on a tout intérêt à s’adapter un minimum, sans jouer trop de ses gadgets comme si les autres en profitaient aussi.

 

Ne plus suivre bêtement les indications, mais être son propre GPS et se diriger par instinct et avec son cœur. En restant toujours prudent de ne pas tomber dans le panneau en prêtant attention aux chats noirs qui traversent notre route. 8-O

Bruce Wayne

Pour en finir avec les métaphores ( :mrgreen: ), je dirai que tout en cherchant à répondre à SES questions, l’hypersensible assumé saura peu à peu reconnaître les stimuli qui vont impacter fortement ses sens et ses nerfs, il saura utiliser ses émotions de manière plus constructive, et ainsi moins s’éparpiller, et moins se heurter aux autres. Il saura exploiter son empathie naturelle, son écoute authentique pour faire du bien, à lui et aux autres, sans rien attendre en retour.

 

Il admettra alors de se retrouver souvent seul quand viendra son tour de vouloir être entendu (souvent ne veut pas dire toujours ; il suffira de s’entourer de bonnes mais rares personnes)

 

Certains essayent de se fondre aux autres, certains vont s’isoler dans leur forteresse de solitude (ou sur une île lointaine avec des cocotiers et une pastèque :-P ), et certains font un compromis. D’autres restent entre eux aussi.

Il faut reconnaître son haut potentiel si on veut avoir un sentiment de réalisation de soi. S’affirmer implique une interaction avec le nombre ; ce n’est pas en restant dans sa bulle qu’on y arrive.

 

Les hauts potentiels émotionnels veulent juste être aimé pour ce qu’ils sont. Mais beaucoup ne montrent pas ce qu’ils sont vraiment (le self), ce qu’ils ont à l’intérieur, de peur d’être rejeté et de perdre les personnes importantes de leur vie. En montrant autre chose (le faux self) ils se mettent en situation de stress, d’angoisse et de déprime.

 

C’est là que le spécialiste peut permettre de déceler le vrai du faux, et les mécanismes qui ont amenés à se perdre (ces articles sont là aussi pour aider): pour prendre conscience de son faux self et partir à la recherche du pourquoi ; pourquoi adopter un faux self, pour se protéger de quoi ? Le passage du self au faux self se fait souvent par un ou plusieurs événements qui stérilisent son développement personnel. Il faudra alors explorer son passé pour les identifier. Ces découvertes le libéreront de ses chaînes petit à petit, en suivant un long cheminement.

 

Ce sont des défis à surmonter: affronter son faux self, assumer et mesurer son côté non conventionnel, et dépasser son sentiment de culpabilité.

Il faudra pour cela analyser tous les facteurs de l’hypersensibilité et leurs rôles qu’ils ont pu avoir dans sa vie. Histoire d’actualiser sa personnalité sur quelque chose de plus authentique. Puis l’entourage va devoir le percevoir aussi sans le lui renvoyer. Si les gens qui nous aiment n’essayent pas de comprendre ce qu’on est, alors ils ne nous aiment pas… :cry:

 

Apprendre à mettre des mots sur ce qui se passe en soi et en dehors, devenir de bons sociologues, et être en accord avec son intuition sont d’autres défis.

L’intuition doit être écoutée, c’est un cadeau et non un poison, elle doit être exploitée. Il faut être ouvert à son sixième sens. C’est une connaissance non consciente qui peut apporter beaucoup d’informations pertinentes à l’hypersensible, suivant une série d’analyses subtiles et rapides. Il faut en tenir compte. Car cette intuition est fiable et intéressante à utiliser. Souvent un hypersensible a réponse à ses questions mais ne sait pas écouter cette petite voix intérieure. C’est cette voix qu’il faut écouter, pas celle qui rabaisse. Il lui faut y être réceptif car cet instinct sert aussi à mieux l’accompagner vers l’accomplissement de soi.

 

Il saura faire preuve de vigilance pour reconnaître les personnes malhonnêtes et manipulatrices, mais aussi les gens comme lui, qui aiment aussi les relations plus intimiste, avec la même compréhension à demi-mot, le même humour, aimant partager des conversations intenses et personnelles.

 

Il admettra donc :

  • Qu’il fonctionne à l’affect, et que les relations de surface ne lui conviennent pas;
  • Qu’il lui faut cesser d’être tétanisé par l’action et les prises de risque pour apprendre à concrétiser ses idées sans rester à les rêver;
  • Qu’il continuera à faire des erreurs malgré son perfectionnisme et que c’est dans l’imperfection que réside la perfection;
  • Qu’il doit atténuer ses attentes et diminuer ses exigences;
  • Qu’il ne doit pas se sentir intolérant ou s’en vouloir parce qu’il réagit à la gène d’un néon, d’une odeur ou autres, ou parce qu’il ressent le besoin de s’écarter du groupe pour recharger ses batteries et détendre ses nerfs au calme.
  • Qu’il doit prendre conscience de sa chance d’avoir besoin de peu pour ressentir de fortes émotions ou pour se divertir, qu’il voit la beauté comme personne, et que quoiqu’il fasse, il le fera bien.

 

En agissant de la sorte, il va pouvoir se consacrer un peu plus à lui avec bienveillance et plaisir, et son amour propre va enfin pouvoir prendre de la consistance.

Comprendre l’autre

Le HPE saura alors trouver ses solutions tout en faisant le deuil d’attendre des autres une qualité d’attention comme la sienne, et tout en continuant à subir les jugements sur ses différences.

 

Il relativisera le côté destructeur que cela peut avoir sur lui. Car il comprendra qu’il n’y a pas forcément de mauvaises intentions chez les autres et que leurs critiques ne sont pas forcément une marque de désamour, mais plutôt un moyen de s’améliorer.

 

Pour un HPE, il y a beaucoup à apprendre des « normopensants » à condition de ne pas leur demander d’être ce qu’ils ne sont pas.

Leur stabilité, les pieds sur terre, et leur simplicité sans prise de tête sont des vraies qualités sur lesquelles le neurodroitier peut s’appuyer. Un peu comme une plante et ses nombreuses branches qui a besoin du soutien d’un tuteur droit et rigide pour ne pas tomber (exemple un peu extrême mais exemple quand même :-P ).

 

En comprenant les raisons de son décalage permanent avec la majorité, décalage qui l’empêchait d’évaluer sa valeur et de trouver son identité, et pour pouvoir s’adapter au maximum à la norme sans se perdre, le HPE apprendra à comprendre les autres :

  • Que leur individualisme les structurent et nourrit leur amour propre. Qu’il leur permet de se différencier et de mieux valider leurs acquis;
  • Que leur intégration/acceptation à la société et leurs certitudes d’être à leur place ne les poussent pas d’avantage à s’auto-critiquer et à se remettre en cause constamment;
  • Que les non-dits, l’hypocrisie, voir les mensonges leur permettent de garder la face. Que parfois c’est nécessaire pour protéger leur image et leur place dans le groupe. Que la franchise n’aide pas à éviter les conflits, ni la honte d’être pris la main dans le sac, à se tromper, à pervertir la vérité. Alors autant ne rien dire.
  • Que l’intérêt personnel prévaut parfois sur la loyauté et l’honnêteté, parce que ça permet de se convaincre de faire ce qu’il faut, ce qui arrange à soi, et de ne pas culpabiliser. C’est un moyen de se préserver, et de ne pas se sacrifier.
  • Que la plupart accepte mieux les imperfections du monde, et arrive à faire avec sans avoir le besoin de toujours pester contre le ciel pour la moindre rayure sur la carrosserie.
  • Que leur hiérarchie sociétale (dans la famille ou en entreprise) ne se remet pas en doute, et que dans une meute, il y a toujours un chef auquel il faut se soumettre. (Je suis à deux doigts de faire de la politique là XD)
  • Que leur cerveau les aide à passer outre les agressions sensitives, mais aussi à compartimenter leur vie, à se résigner et à passer à autre chose plus facilement. S’ils sont moins enclins à l’émotion, c’est pour être plus pragmatiques, plus directs. Cela ne signifie pas qu’ils sont dénués de sentiments.

 

Reste qu’être dans la majorité des gens, bien intégrée dans des codes inventés par elle, est-ce pour autant être dans la normalité ?

Devons-nous tendre tous vers les mêmes destinations, et les mêmes problématiques ? Ou bien peut-on imaginer d’autres chemins ?

Doit-il seulement y avoir une normalité ?

Les normopensants ne trouveraient-ils pas un intérêt à s’inspirer à leur tour des neurodroitiers ?

Que dit-on à ceux qui veulent prendre le temps d’inventer une autre façon de faire ?

Quel regard porte t-on à un peuple sensible à la nature ?

Que dit-on d’une personne qui veut vivre autrement ?

Quelle critique va t-on lire sur une œuvre qui bouscule les lignes et les limites ?

Pourquoi cela dérange tant après tout, si ce n’est à cause d’une incompréhension ? Si ce n’est la facilité de ne pas vouloir comprendre ? :idea:

Moralité

Une intelligence du cœur

Il faut apprendre à se raconter et à vivre sa différence. Celle-ci, l’hypersensibilité, est un regard et une perception de la vie singulière.

 

Les neurodroitiers ont :

  • Une intelligence cognitive,
  • Une intelligence émotionnelle,
  • Une intelligence relationnelle,
  • Et une intelligence créative.

 

L’excitabilité, la sensibilité, la clairvoyance et le perfectionnisme sont les traits à la fois positifs et négatifs qui interviennent dans sa vie. L’hypersensible a un cerveau plus puissant du côté droit que du côté gauche. Un déséquilibre entre raison et émotion. Une dyssynchronie cognitive amène des pensées fulgurantes pleines d’idées, mais aussi une plus grande inadaptation sociale renforçant ce décalage par rapport à la société. C’est pour cela d’ailleurs que beaucoup d’enfants aux cerveaux complexes sont souvent en difficulté scolaire.

 

Vivre une hypersensibilité va demander de l’investissement ; pour la nommer, la définir, et la mettre en rapport avec sa souffrance, ses errements, mais aussi ses réussites.

 

Pour se réaliser le HPE ne doit pas négliger ses 4 intelligences. Il doit mettre les 4 en action sans en omettre, dynamiser ses sens, ses émotions, sa capacité à avoir un rapport bienveillant aux autres, et son imagination. Quatre intelligences pour aider à se libérer de l’emprise de ce qu’on appelle les cinq blessures de l’âme : 

  • le rejet,
  • l’humiliation,
  • l’abandon,
  • l’injustice,
  • et la trahison;

Des blessures qui conditionnent la vie en nous empêchant d’être soi et qui sont d’autant plus dévastatrices lorsqu’on est hypersensible.

 

L’intelligence émotionnelle donne le goût du bonheur. Bonheur difficilement accessible car l’hypersensible critique, rêve d’absolu, et pense différemment.

 

Il doit rechercher du sens, du plaisir, et apprendre à connaitre ses caractéristiques pour savoir quoi en faire, en faisant abstraction de ce qu’on attend de lui ou ce que les autres font. Il a un autre chemin, alors pourquoi se comparer ?

 

L’émotionnel est une forme d’intelligence qu’il faut appréciée. Il y a plein de métiers où l’émotionnel est un atout. Ce n’est pas négatif (certes ce n’est pas ce qui est mis en avant aujourd’hui).

La solitude n’est pas non plus que négative, elle apporte une intensité intérieure spirituelle, même si c’est vécu tout jeune car ce sont des acquis qui restent toute la vie. C’est l’isolement le danger.

 

Quand on vit des choses très intenses intérieurement, et qu’on les transforme en une expérience spirituelle, ça modifie notre vision, ce qu’on est, et notre confiance en la vie. Une certaine paix nous tend les bras si on accueille ce qu’on est. (Quand je pense que je ne veux pas qu’on me prenne pour un gourou… Il s’agit juste de MA compréhension, pas de suicide collectif svp…)  :lol:

Cette société nous instruit une vision de vie, à travers les médias, les traditions, l’éducation etc, qui ne sont que des apparences qui ne nous conviennent pas forcément.

 

Se réconcilier avec soi même, ne plus se voir comme un raté, ne plus se rejeter soi même, se permettre d’avancer, en faisant de soi son meilleur ami. Arrêter de se rabaisser, en se mésestimant, que nos défauts sont inacceptables.

Ce ne sont que des illusions produits par le mental. Au volant de votre bolide, cela ne sert à rien de suivre vos essuie-glaces parcourir votre pare-brise, concentrez vous sur la route droit devant vous pour vous stabiliser. « Focus on the road » dirait Mooji. :mrgreen:

Ne pas paniquer à chaque événement. Mais s’ouvrir à l’Univers: Des soleils explosent, des étoiles meurent, des astres s’entrechoquent, mais à l’échelle de l’Univers, ce n’est ni bien ni mal. Ce sont justes des interactions qui amènent d’autres interactions. Ayez confiance en la vie. Réalisez à quel point elle est abondante. Et aimez vous. Personne dans le monde ne marche du même pas, et même si la Terre est ronde, on ne se rencontre pas. Les apparences et les différences ont trop d’importance, acceptons les différences. C’est vrai. Faut de tout tu sais. WOW minute, j’ai envie de chanter là…  :-|  

Préceptes personnels

D’ailleurs, pour ma part, et pour m’encourager, je me répète souvent ces quelques couplets de la chanson de Pauline Croze:

« T’es beau, t’es beau parce que t’es courageux, de regarder dans le fond des yeux, celui qui te défie d’être heureux.

T’es beau, t’es beau comme un cri silencieux, vaillant comme un métal précieux, qui se bat pour guérir de ses bleus. »

Personnellement des bleus il y en a, comme tout le monde. Certains suintent encore, vous vous en êtes rendu compte, d’autres marqueront à jamais. Ils seront les marques de mes prises de risques, de la confiance que j’ai misée, des gens qui me manquent, de ma volonté d’espérer mieux. Des rêves resteront rêves, des croyances resteront illusions, des souvenirs tachés, des statues tombées, des démons emprisonnés. Je m’occupe de moi, je cultive un peu plus mon amour propre, je vis avec mes regrets et avec encore quelques croyances imaginaires, mes beaux films, mais j’ai compris que le présent est tout autre, et que c’est dans le présent que réside le vrai plaisir. Je regarde toujours le monde de travers mais comme il me le rend bien, match nul. Mon hypersensibilité m’a ouvert les yeux, sur mes différences et sur quoi je devais m’attarder pour que ma vie soit meilleure et que j’accepte d’accueillir mes particularités, mes défauts, mes qualités, mes échecs, et mes réussites. En homme boule que je suis, je n’ai pas à essayer de rentrer dans un trou carré. Je ne suis pas seul en plus à partager cette particularité et sa découverte, d’autres traversent la même chose. Et puis quand j’ai appris que j’avais ce point commun avec Marion Cotillard et Scarlett Johansson, ça m’a motivé.  :-D

 

Si j’ai déçu pardon, si je n’ai pas gagné votre confiance pardon, si je n’ai pas réussi à faire mieux que vos attentes pardon, si je ne vous ai pas fait assez rire pardon, si je ne vous ai pas assez chouchouté pardon, si j’ai trop pleuré devant vous pardon, si j’ai eu peur pardon, si je me suis trompé pardon, si je suis cabossé pardon, si je ne veux pas vous oublier pardon, si je ne veux pas me taire pardon, si je ne vous aime pas comme vous le voudriez pardon. J’ai fait de mon mieux dans ma vie avec ce que j’avais.

Je ne donnerai plus la noix de coco pour me faire battre dorénavant, je ne laisserai plus piétiner des souvenirs si importants pour moi, je suis fier de mes bonnes intentions fussent-elles mal comprises, je m’honore de toujours chercher à comprendre, de toujours chercher à m’améliorer, j’applaudis ma volonté de donner du sens à ma vie fut-elle jugée, je me prosterne devant ma dévotion, mes partages et mes pitreries, je chérirais mes rêves même s’ils sont irréalisables, j’aimerai même si ça parait idiot ou naïf, et si on ne voit de moi qu’une aberration ou une nullité, alors soit, passez votre chemin, d’autres sauront gratter le charbon et percevoir le fameux… métal précieux.  :)

 

C’est pour ça que j’ai choisi cette image en vignette tout en haut, pour qu’on sache se concentrer sur ce qui est lumineux, brillant, et inaltérable contrairement à ce qu’il y a autour. Bon… Pastèque me dit que ça lui fait penser à un trou de balle… Où va t-il chercher toute cette magie en lui, je vous le demande…? Bref.  :-|

Terminus

Nous sommes arrivés au terme de cette longue promenade dans l’existence des hypersensibles. Je n’ai pas tout abordé, ni sur le sujet (des livres entier y sont consacrés), ni sur moi évidemment. J’aurai pu parler du syndrome du jumeau perdu, des réactions face à la violence visuelle, ou encore du rapport qu’un haut potentiel a avec l’argent, mais j’ai essayé de parler de ce qui me ressemble et de ce que j’ai bien compris. Je parle de moi aussi. J’espère avoir été suffisamment clair dans ces articles sans m’être trop trompé. J’espère avoir aidé peut-être.

 

Peut-être y reviendrais-je pour aborder les méthodes et les outils pour se sentir plus serein. Mais c’est un exercice sur le long terme. J’ai besoin de temps pour apprendre davantage. Pour un meilleur traitement du sujet sur l’hypersensibilité, je vous invite encore à lire « Ces gens qui ont peur d’avoir peur: mieux comprendre l’hypersensibilité » de Elaine N. Aron (Les Editions de l’Homme), et « Je pense trop : Comment canaliser ce mental envahissant » de Christel Petitcollin (chez Guy Trédaniel éditeur).

Je vais remercier tout particulièrement Anita Rossier pour ses vidéos sur l’hypersensibilité qui m’ont inspirées grandement de par son expertise scientifique et sensible. Sa voix douce a su apaiser mon esprit tout en l’enrichissant. Et merci de m’avoir répondu. Merci. Le site de son cabinet de coaching par la méditation/hypnose Anizen se trouve en cliquant sur ce lien.

Je remercie entre autres également la chaîne youtube de Raymonde Hazan, Monique de Kermadec pour ses interventions et ses conférences, la chaîne youtube Une psy à la maison, Gaëlle Glévarec pour sa chaine youtube et son site Sereine hypersensibilité, Fabien Monjo pour sa chaine youtube Hypersensible et heureux, Léa pour sa chaine youtube Réminiscence, Charlotte Wils pour son site Les hypersensibles, et France Inter pour son émission Grand bien vous fasse ! sur le thème « Comment bien vivre son hypersensibilité ? ». Et merci à celles et ceux qui ont donné de leur temps pour partager leurs connaissances, et celles et ceux qui m’ont écouté, guidé et supporté.

J’espère ne pas trahir vos connaissances et avoir su transmettre sans trop de maladresse mes humbles compréhensions sur le sujet.  :)

 

Pour finir je vous laisse avec les paroles d’une autre chanson, Les Gens Qui Doutent d’Anne Sylvestre. Pour tous ceux qui n’avaient surement pas compris ou qui n’ont pas osé demander.  :arrow:

 

J’aime Les Gens Qui Doutent
Les gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J’aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer

 

J’aime les gens qui tremblent
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger
J’aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté

 

J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons

 

J’aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui, avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot

 

Ceux qui n’auront pas honte
De n’être au bout du compte
Que des ratés du cœur
Pour n’avoir pas su dire
« Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur »

 

J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons

 

J’aime les gens qui n’osent
S’approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n’être
Qu’une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants

 

Ceux qui sans oriflamme,
Les daltoniens de l’âme,
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l’Histoire
Leur rende les honneurs

 

J’aime leur petite chanson
Même s’ils passent pour des cons

 

J’aime Les Gens Qui Doutent
Et voudraient qu’on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu’on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps

 

Qu’on leur dise que l’âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu’on les remercie
Qu’on leur dise, on leur crie
« Merci d’avoir vécu

 

Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu’elles ont pu »

 


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